Le château
Le nom de Combebonnet apparaît pour la première fois dans un document du XIIIe siècle dans lequel le chevalier noble Jourdain de Combebonnet est cité dans une sentence arbitrale rendue en mai 1255, à Mézin, à la suite d’une guerre entre Odon, vicomte de Lomagne, et Guiralt, comte d’Armagnac.
Bâti sur le bord d’un profond et frais vallon, le château de Combebonnet, vu du côté de l’est et du midi a grand air avec ses terrasses superposées et ses échauguettes en encorbellement.
À la fin du XIIIe siècle un document cite une villa Combabonneti. Le terme villa désignait à l’époque une exploitation rurale protégée par une petite forteresse. Combebonnet aurait donc été d’abord le centre d’une exploitation rurale.
Le château primitif, assez petit, avait la forme d’un triangle rectangle, dont les angles est et ouest étaient surmontés d’échauguettes en porte-à-faux. Deux de ces côtés étaient bâtis sur un enrochement qui augmentait ses défenses. Ce petit château doit dater du XIIIe siècle. Puis on a ajouté au XIVe siècle une tour carrée à l’angle nord armée de meurtrières en croix pattée. Le château a été agrandi et remanié à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle.
Au XVIIe siècle le château a été encore agrandi du côté nord et il a pris son aspect actuel : construction d’une aile sur cour avec fenêtres à meneaux et doubles traverses (époque Henri III et Louis XIII), construction des communs.
Des fauteurs de troubles dans le pays, en 1790, ont menacé de brûler le château. Le château a été sauvé par ses villageois
En 1963, Léopold Gigot achète la propriété et entreprend des travaux de restauration. Après son décès, son fils et sa belle-fille continuent les travaux, fidèles à sa volonté.
La chapelle
À l’ouest, à quelques pas du château se trouve une chapelle à chevet plat de quatre travées voûtées de croisées d’ogives. Sur un des écussons, à l’intérieur de la chapelle, ont été gravées les armes de la famille de Beauville, propriétaires du château du XIIIe au XVIe siècle.