Les origines de cette église remontent au XIe siècle ; l’abbé Laffont interprète le chrisme (voir ci-dessous) comme le signe lapidaire du fondateur de l’église, Hermann de Gavarrès.
Des origines, ne subsisterait que le sanctuaire (chevet triconque à tour centrale) qui est la seule partie ancienne de cette petite église, selon G. Tholin. Les fondations des murs de la nef datent également du Moyen Âge. La tour centrale n’a plus sa hauteur d’origine.
Sous l’Ancien Régime, la paroisse, située dans le diocèse de Cahors, relevait de l’abbaye bénédictine de Saint-Maurin.
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La nef, le bas-côté de trois travées au nord (chapelle seigneuriale) appartiendraient au XIVe siècle. La chapelle à voûte nervurée (liernes et tiercerons), adossée au midi, serait du XVIe siècle.
Des travaux de restauration d’ampleur ont été menés en 1887 : édification d’une voûte entière pour la nef, piles séparant les bas côtés de la nef, voûte et colonnettes du bas côté et quatre contreforts de ce bas côté, portail d’entrée. Les absidioles ont aussi été remaniées, l’absidiole sud a été reconstruite sur ses anciens fondements ; elles ont perdu leur couverture de pierres imbriquées.
Outre le chrisme de la porte d’entrée, on peut remarquer dans cette église :
- de beaux vitraux XIXe en cours de restauration
- des colonnettes coiffées de chapiteaux ornés d’un ange aux ailes déployées dans la première travée du bas côté
- à l’extérieur, un enfeu.
Le mur clocher coiffe le porche d’entrée à l’ouest.
Le chrisme
Au-dessus de la porte de l’église est encastrée une pierre qui faisait certainement partie de l’ancienne construction. Elle porte le monogramme du Christ inscrit dans un médaillon.
Le X et le P croisés étendent leurs rayons jusqu’à la circonférence qu’ils rejoignent par un empattement.
L’enfeu, ou niche funéraire
Il a été creusé dans le mur extérieur sud de la nef. Il est bordé d’une archivolte saillante portée par des culs-de-lampe.
Il est visible depuis le cimetière.