C’est l’église paroissiale de Saint-Maurin. Elle est situé sur un aplomb où le clocher a pu jouer un rôle défensif.
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Une histoire mouvementée
Pendant la guerre de Cent Ans, la première église paroissiale a été pillée en 1346 par les troupes anglaises du comte de Derby, puis incendiée et détruite en 1356 par celles du Prince Noir (Edouard, prince de Galles).
Elle est reconstruite en 1525 comme l’indique la plaque commémorative placée au tympan du portail. Ceci explique son style ogival flamboyant.
L’église est incendiée par les protestants en 1561. La restauration de l’église n’est pas immédiate. La messe est alors dite dans la salle capitulaire de l’abbaye.
La restauration
En 1603 la toiture n’est toujours pas refaite. Ce n’est qu’en 1681 que la toiture de l’église est terminée. Elle n’a alors ni voûte, ni lambris.
L’église est pillée pendant la Révolution. Les services de la messe sont alors faits dans l’église abbatiale à partir de 1791.
La restauration de l’église a été très lente. Les voûtes du transept, ainsi que celles du chœur à liernes et tiercerons (repère J), datent des années 1860-1862. Les vitraux de Joseph Villiet datent de 1866. Classée en 1930, la restauration de l’église n’est terminée qu’en 1932 (voûte de la nef, lambris du chœur).
Au nord se trouve l’ancienne chapelle Saint Eutrope, aujourd’hui dédiée à la Vierge, au sud l’ancienne chapelle Notre Dame dite de la Garrigue, est aujourd’hui dédiée à Saint Joseph.
Les éléments remarquables :
– les colonnettes du chœur sont ornées des quatre symboles des évangélistes : le lion, l’ange, l’aigle et le taureau,
– le maître-autel en bois sculpté du XVIe siècle qui abrite un tableau du XVIIe siècle représentant une Adoration des Mages peinte sur cuir de Cordoue
– deux reliquaires en bois doré renfermant les reliques de Sainte Radegonde et de Saint Martin
– des chandeliers en bois doré et le tabernacle du XVIe siècle,
– une croix processionnelle en bois doré du XVIIIe siècle,
– un très beau Christ en bois doré du XVIIe siècle (fonds baptismaux).