L’église Saint-Amans de Tayrac était une dépendance de l’abbaye de Saint-Maurin. En 1235, l’évèque d’Agen Raoul de Peyrines a donné à l’abbé de Saint-Maurin la moitié des dîmes de la paroisse de Tayrac. Les religieux de Saint-Maurin ont acheté l’autre moitié des droits deux ans plus tard.
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L’histoire
Au fil du temps, l’église de Tayrac a été transformée en prieuré, mais celui-ci disparaît au cours de la guerre de Cent Ans et ses biens font retour dans le domaine de l’abbaye. L’abbé de Saint-Maurin vend la maison de ce prieuré le 18 mai 1571.
L’église d’origine a été construite au XIe siècle par un Durfort. La nef romane a été construite au XIIe siècle avec une abside en cul-de-four, abattue au XVIe siècle ; elle devait être entièrement voûtée. Pendant la guerre de Cent Ans, l’église a été mise à sac en 1336 et incendiée par le Prince Noir (Edouard, prince de Galles) en 1356. Elle a de nouveau été incendiée en 1561 pendant les guerres de religion.
L’architecture
Un chevet ogival, raccordé tant bien que mal à la nef, a remplacé l’abside au XVIe siècle. Deux chapelles voûtées ont été ajoutées au XVIe siècle, l’une du côté de l’Evangile, au nord, dédiée à saint Antoine, l’autre du côté de l’Épître, dédiée à sainte Catherine. La chapelle nord porte les armes des du Sorbier, seigneurs de Tayrac. Les contreforts primitifs ont disparu lors de la construction des ces chapelles.
Du XVIIe ou XVIIIe siècle date la porte à arc bombée entre deux pilastres (mur sud de la nef). Du XIXe siècle date la porte ogivale moderne située à l’occident. Le clocher en arc de mitre à deux arcades coiffe le porche ouest. L’église primitive devait posséder une tour centrale (repère G).